mardi 3 septembre 2013

Should I stay or should I go now ?

Comme le dirait Ursula, "La vie est faîte de choix difficiles". C'est exactement ce que je me suis dit quand j'ai essayé de faire rentrer mon armoire dans ma valise et que ça voulait pas.

Faire les valises, j'ai toujours aimé ça. C'est signe de vacances, de nouvelles vies, de découvertes, youpi... Mais pour la mode au quotidien, tu peux oublier. Tu ne peux pas prendre 2 manteaux, ni 2 gros gilets en laine, oublie tout de suite ta collec' de t-shirts, ne pense pas à ta dizaine de paires de chaussures et encore moins à ta trousse de maquillage de 10kg. Ta valise ne le supporterait pas et ton porte-monnaie non plus. 50 euros le kilo supplémentaire à l'aéroport, ça fait ch(i)er. Et donc vient l'heure des choix cornéliens : le pull rouge ou le noir ? Combien de t-shirts ? Combien de débardeurs ? Combien de marins, combien de capitaines qui sont partis joyeux, pour des courses lointaines...

Quand enfin tu as renié les 3/4 de ta penderie, tu passes par la case "pesée", celle qui me fait trembler à chaque fois. 23kg, c'est tellement vite arrivé, alors imagine 20...! EasyJet is a bitch. Mais j'y suis arrivé parce que je suis une fille forte (et aussi parce que j'ai pensé à Primark). 

C'est donc avec mon gros bébé à roulettes que je me suis rendue à l'aéroport, pas confiante. Je ne suis jamais confiante dans un aéroport et c'est même pas par rapport aux avions et au fait qu'on pourrait faire un remake de Lost, non, non. Moi ce qui me fait trembler c'est de passer les points de contrôle. J'ai toujours les bons papiers, le passeport en règle, la valise jamais en surpoids, pas de bombes dans les chaussures ni de ciseaux à cuticules entre les seins mais c'est pas grave, j'ai toujours peur que quelqu'un me stoppe et me dise de rentrer chez moi. 

Et hier s'est ajouté à ça l'oubli de ma veste en cuir chez moi (POURQUOI SEIGNEUR, POURQUOI ?!) et le déchirement de mon skinny favori. Au cul. En plein aéroport. Heureusement ma maman était là pour me le dire, sinon des milliers de personnes auraient vu ma culotte. J'ai donc passé le reste du voyage avec un gilet noué à la taille, so 90's, j'adore.

Mais j'ai passé le comptoir d'enregistrement, la sécurité, la douane, le tout les doigts dans le nez. Ah non, attendez... Au moment de monter dans l'avion, une gentille hôtesse de l'air m'a fait remarquer que j'avais un bagage à main de trop. Oui, un sac à main et une sacoche d'ordi, c'est trop beaucoup pour le petit naviooon. J'ai donc du prendre l'ordi sous le bras et mettre mon sac à main dans ma sacoche. Oui, vous avez bien lu. Non, ça ne rentrait pas. Oui, j'avais l'air d'une geek un peu gogolle sur les bords. Mais comme ça, ça allait et j'ai pu monter à bord.

Arrivée à l'aéroport de Gatwick, j'ai du trouver un bus direction l'aéroport d'Heathrow d'où on devait venir me chercher. Du moins, ce que j'espérais du plus profond de mon cœur... Comme je suis bénie des dieux, j'ai presque mourru de froid dans le bus à air conditionné (mais heureusement j'avais mon gilet !!!) et je suis arrivé. Et PAF on est venus me chercher ! De la chance j'ai eu, hein ?!

Ah oui parce que j'vous ai pas dit... Je suis fille au pair à Londres maintenant. Autant dire de longs articles en perspective...


Bah après tout ça, j'vais rester Mick, t'es gentil.

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