samedi 24 août 2013

Pauvres âmes en perditiooon, en mal de tout...

Ça fait vieille peau aigrie de dire ça mais c’était mieux aaavant. Bon, ça peut s’appliquer à presque tout mais là je parle des dessins animés. Ca doit faire à peu près 15 ans (haaa mon cœur !) que je le crie haut et fort : Mais où sont passés les neiges d’antan ?!

Je viens de voir la bande-annonce pour le nouveau-né de Disney Pixar, Planes. Après Cars et Planes, peut-être qu’on aura Trains, Scooters et avec un peu de chance Subways. Pourquoi des moyens de transport ? Y’a pas assez de contes et de légendes à illustrer ? Pas assez d’animaux trop mignons à faire parler ?

Voilà le problème, on perd de la magie. Je serais encore une gosse, je ne pense pas que je serais émerveillée par des avions qui parlent. C’est un objet du quotidien, t’en vois tous les jours dans le ciel, pourquoi tout d’un coup ils seraient en vie et auraient des aventures autres que d’aller d’un point A à un point B ? Alors que des animaux exotiques et des créatures fantastiques, ça a quand même plus de gueule. Perso, je n’ai jamais vécu entouré de singes, de sirènes ou de chenilles roses alors ça me semblait logique qu’ils puissent parler comme nous et avoir une vie extraordinaire.

Et puis faut dire ce qui est, je suis de la vieille école peut-être mais de nos jours, les dessins sont moches. La 3D dénature les dessins animés. Les enfants ont besoin de couleurs douces, de lignes courbes mais dès le ptit déj Coco Pops on leur assène des couleurs qui pètent et des designs futuristes. Les couleurs pastels de Cendrillon, les formes toutes rondes de Mickey, les paysages féeriques, les châteaux... tout parti. Les contes de fées ne sont plus.

Et ça manque cruellement de chansons entraînantes tout ça. On a tous grandi avec Disney ou des animés japonais et 10 ans plus tard, on connaît encore les chansons par cœur. Elles sont marrantes, entraînantes, elles arrivaient toujours au bon moment. A 5 ans, notre variété française à nous s’appelait le Génie, Timon et Pumba, Baloo et Thomas O’Maley. 

Et puis c’est pas pour dire mais nous au moins on apprenait des choses. Des contes d’Anderson, de Grimm, comment fonctionne les intestins et le cœur, des bouts d’histoire… N’avancez pas l’argument Dora l’Exploratrice. « Ch’uis la carte, ch’uis la carte ». Franchement ?

Bon, on a aussi été traumatisé à mort par des méchants comme Ursula qui pouvait chourer notre voix, Jafar qui se transformait en serpent, la Reine de Cœur qui voulait couper des têtes ou encore Mickey et ses cauchemars bizarres remplis de squelettes mais on en est revenu parce que le Bien finissait toujours par triompher et ça nous a permit d’avancer dans la vie d’un pas serein. Ouais…


Bref. Je prône quand même le retour au classique. A bas les machines, vive les contes de fées !


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